Ce roman  se déroule à la fin des années 50. Jeune élève brillante, Bê 12 ans, est exclue injustement de son école parce qu’elle a défendu une élève harcelée par un professeur. Sa mère ne la soutenant pas, révoltée, elle va fuir en compagnie d’une amie pour rejoindre son père, soldat, en garnison à la frontière du Nord. Commence alors un long périple à travers les paysages de montagnes et de rizières, fait de rencontres de personnages plus ou moins bienveillants, certains étant très émouvants. Les deux jeunes filles qui n’ont pas d’argent vont faire divers petits boulots pour subvenir à leurs besoins. La vie rurale dépeinte dans ce livre nous fait entrer dans le monde paysan vietnamien de cette époque avec les coutumes et les croyances de ce peuple .Au cours de ce voyage, Bê va mûrir, son dynamisme et sa pureté d’esprit la rendent très attachante. Faisant l’apologie de la liberté et du refus de l’injustice, il s’agit ici d’un roman initiatique.

Duong Thu Huong est née au Vietnam en 1947. Elle a dirigé une brigade de jeunesse communiste. Femme engagée dans la défense des Droits de l’homme et de la démocratie, elle fut exclue du parti communiste, arrêtée et emprisonnée. Libérée, elle vit actuellement en France, pays dans lequel ses livres ont toujours été publiés. La publication de ses romans est interdite au Vietnam mais l’auteure y reste très populaire.

  Défi-lecture 2009/2010

Ismaël, ancien professeur, coule une retraite paisible avec sa femme Otilia dans un petit village de San José en Colombie. Ismaël cultive amoureusement des oranges dont la cueillette lui permet d’observer sa jolie voisine en tenue d’Eve dans son jardin. Les jours semblent s’écouler tranquillement, pourtant les habitants du village sont fréquemment victimes d’enlèvements dont on ne connaît pas toujours les ravisseurs. En effet, peu d’entre eux sont revendiqués, une rançon est parfois demandée aux familles des victimes sans que, pour autant, ceux-ci ne reviennent. Des actes répétitifs et tragiques qui affectent la vie des habitants et les contraignent à vivre dans la terreur. Ismaël, que son statut de professeur a jusqu’ici protégé, va à son tour être confronté à ce drame avec la disparition d’Otilia. Le village devenu la cible d’une guerre civile se vide peu à peu de ses habitants. Ismaël attend le retour d’Otilia…

Evelio Rosero, écrivain colombien, est  né à Bogota en 1958. Il jouit d’une grande notoriété dans son pays d’origine où il s’est fait connaître à travers l’écriture de nouvelles dont Austentes  pour lesquelles il est récompensé à l’âge de 21 ans. Les armées est son premier roman traduit en France. En 2008, il a reçu le prix « Tusquets » pour Les armées qui récompense un roman de langue espagnole.

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Au XVI siècle, à Montpellier, François, étudiant en médecine ne rêve que de devenir cuisinier. Une série de morts suspectes survient dans la ville : un breuvage distribué par un apothicaire ambulant en est la cause Pour arriver à la vérité il faudra passer par dessus les rivalités entre les médecins et les apothicaires, les catholiques et les protestants. François poursuivra l'enquête jusqu'en Italie.

Michèle Barrière est née en 1953 à Nevers. Ecologiste convaincue, elle passe une dizaine d'années en Afrique, en Asie et en Amérique Latine. De retour en France, elle allie la défense de l'environnement avec la gastronomie et se lance dans la sauvegarde  de variétés anciennes de tomates. Elle est journaliste culinaire et auteure pour Arte de la série « Histoire en cuisine ».

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La grand-mère de Jade, Mamoune, a un malaise. Ses filles jugent alors qu’elle ne peut plus vivre seule et décide de la placer dans une maison de retraite. Jade, sa petite fille, ne supporte par cette idée et prend une autre décision : son enlèvement. Mamoune et Jade se retrouvent toutes les deux dans un appartement à Paris. Entre échanges littéraires et souvenirs inédits racontés, une aventure hors normes commence alors. La découverte mutuelle des deux femmes forme un récit à deux voix plein de saveur.

Blog de l’auteur http://web.mac.com/freddeghelt/

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Une orange : c’est le seul souvenir de Soufiane lorsqu’il pense à ses parents. Moktar, celui qui le nourrit, l’exploite et le rabroue, ne lui dira jamais rien sur ses origines, sinon qu’il l’a trouvé après un naufrage. Alors Soufiane part, laissant derrière lui Moktar mourant. Il trouve un toit à Tineguine, un petit village isolé, dévoré par le sable, mais peuplé par la présence de Leïla, la petite aveugle. Un jour Leïla déménage, alors Soufiane repart. A la ville, il apprend  à lire, à écrire, mais c’est aussi pour lui l’apprentissage de la déception amoureuse. Soufiane continue alors son périple et embarque pour l’inconnu sur le Seabird. Que trouvera t-il au bout de son voyage ?

Pierre-Marie Beaude est un homme de rencontres : polyglotte, voyageur et théologien, il est actuellement professeur à l’université de Metz. Ses écrits pour la jeunesse ont reçu plusieurs prix littéraires dont le Grand Prix 1996 du comité français pour l’Unicef pour Issa, enfant des sables.

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